transformation produits
La transformation des produits
et la progression vers l'aval de la chaîne de production
Il vaut mieux vendre de la soupe de pâte de riz en sachets ( pho, hu tiêu,
bo kho) plutôt que vendre du riz paddy.
Il vaut mieux vendre des pneux des ballons des amortisseurs des gants en
caoutchouc des matelas que du latex brut
Il vaut mieux produire du pétrole raffiné des cosmétiques de la pétrochimie
du plastique que de vendre du pétrole brut.
Il vaut mieux vendre des produits agroalimentaires élaborés en sachets repas
tout prêts avec de la viande des
crevettes du poisson que de vendre séparément les crevettes le poisson
les légumes les pâtes.
Il vaut mieux vendre des produits finis , semi finis, des composants, les
produits industriels de petite industrie ou de l'industrie lourde ou de la haute
technologie que vendre seulement de la matière première.
pour battre la chute du prix des matières premières il faut chercher à
fabriquer des produits finis et semi finis de l'industrie agroalimentaire,
textile, mécanique, électrique, électronique, informatique,
il faut chercher à progresser de l'amont c'est à dire des matières premières
vers l'aval du processus de fabrication c'est à dire les produits semi finis et
finis. produits semi finis c'est à dire les composants qui rentrent dans
l'industrie, les produits et services aux entreprises, les input qui permettent
de faire d'autres output, les maillons intermédiaires de la chaîne de
production. Car là c'est plus facile c'est plus abordable que les produits
finis eux même qui nécessitent une prochaine étape de progression. A partir
du moment où on produit déjà de la matière première (du thé café cacao
arachide huile noix de cajou hévéa riz pétrole crevettes poissons fruits
légumes tissus bois métal ) il faut faire un effort pour à partir de ces
ingrédients de base que l'on possède produire des produits plus élaborés qui
sont la combinaison de produits de base dont on dispose pour capter plus de
valeur ajoutée pour le pays avant de lâcher ces matières dans la nature du
vaste monde où d'autres travailleurs capteront la suite de la chaîne de la
valeur ajoutée.
dans une chaîne de production qui va de l'amont à l'aval les pays pauvres captent très peu de valeur ajouté à l'amont et les pays intermédiaires captent une partie de la valeur ajoutée dans la partie intermédiaire de la chaîne de production et les pays riches captent la majeure partie de la valeur ajoutée dans les produits finis. Le principe du progrès c'est pour les producteurs de matière première qui sont pauvres de capter un maximum de valeur ajoutée avant de laisser s'échapper la matière incorporée dans le produit sinon ce seront les pays étrangers riches ou moyens qui capteront tout le reste de la valeur dans le produit y compris le transport le commercialisation le design et il ne restera que très peu de valeur ajoutée du produit final qui revient au pays producteur de départ.
donc il faut chercher à maîtriser d'une part le transport de haute mer vers les lieux de consommation et d'autre part la commercialisation internationale pour avoir le moins d'intermédiaires possibles entre les producteurs et les consommateurs il faut d'autres métiers de gestion de finance de commerce que les seuls métiers d'agriculteurs il faut éviter que les produits vietnamiens de matière première agricole soient packagés par les Thailandés qui captent une part de la valeur ajoutée puis commercialisés par les chinois qui captent encore une bonne part de la valeur ajouté et finalement le prix de vente payé par le consommateur de saumure nuoc mam, de pâtes, de fruits et légumes, de crevettes et poissons vietnamiens va pour une bonne part aux grandes maisons d'import export chinoises et aux grandes entreprises de packaging agroalimentaire thailandais. On peut concevoir cette situation quand le Vietnam était dans l'embargo et avait peu de ressources financières et organisationnelles pour amener ses produits jusqu'en occident comme le peuvent les grandes maisons de négoce chinoises et avait peu de ressources technique pour packager mettre en sachets conditionner mettre les étiquettes colorées comme le peuvent les thailandais mais dans le futur le progrès consiste à faire un effort pour aller de plus en plus loin vers l'aval dans la chaîne de production c'est à dire s'approcher de plus en plus près du consommateur final occidental afin de capter de plus en plus de pourcentage de valeur ajoutée incorporée dans le produit qui est payé par le consommateur français dans le treizième et à Belleville qui payerait un importateur exportateur vietnamien dans un surper marché vietnamien qui vendrait des produits venus du Vietnam plustôt que payer un super marché chinois qui vendrait des produits packagés par des Thailandais qui contiendrait de la matière première vietnamienne avec des inscriptions en thai chinois français
voilà l'effort de progrès technologique de développement économique de décollage économique d'industrialisation de chercher à s'échapper de la chute permanente du prix des matières premières doit être d'essayer de progresser vers l'aval de la chaîne de production de capter une plus grande part de la valeur ajoutée incorporée dans le produit fini de transformer la matière première en produits finis et semi finis et non pas de la vendre comme cela sur le marché
il faut fabriquer des marques de café dans des boîtes après avoir moulu le
café plutôt que vendre le café en grains
il faut chercher à faire du chocolat vendre du chocolat en barres ou en poudre
plutôt que vendre du cacao
il faut chercher à vendre des noix de cajou en sachets colorés salés
étiquettés traduits en langues étrangères localisés plutôt que vendre des
gros sacs de noix de cajou.
il faut faire des raffineries et des industries pétrochimiques pharmaceutiques
cosmétiques plutôt que vendre du pétrole brut
il faut fabriquer des fruits en sachets en boîtes en desserts en conserves
plutôt que des fruits bruts
il faut mélanger des légumes de la viande des pâtes pour faire des repas en
sachets comme du pho, hu tieu ,mi goi, chao an liên, bun bo, banh canh plutôt
que vendre des légumes seuls des pâtes seuls des viandes seules avec peu de
valeur ajoutée
Combiner la matière première locale
avec la matière première mondiale
il faut progresser vers l'industrie légère mécanique électrique
électronique les services le commerce la finance les banques le transport le
négoce et ne pas se cantonner dans l'agriculture la culture et la production de
matière première
il faut s'éloigner petit à petit des matières premières dans l'éventail des
types de production il faut augmenter la part de l'industrie et des services
diminuer la part de l'agriculture la chasse la pêche l'élevage la cueillette
et augmenter la part du transport de la vente des finances du packaging du
design de la transformation de l'industrie légère des infrastructures
institutions entreprises et du travail d'amener le produit jusqu'au
consommateur y compris les télécommunication les communications l'internet
la vente par correspondance le e-commerce le B to B le commerce inter
entreprises. il faut des liens internationaux avec plein de pays intermédiaires
et plein de pays finaux et il faut également se conctruire de nombreuses
filières sûres d'approvisionnement de matières premières pour combiner avec
nos produits nos composants et nos propres matières premières car plus nos
produits deviennent complexes pour s'adapter au marché varié et divers plus
nous auront besoin de composants et matières premières externes pour
compléter nos matières premières sur place et plus nous auront besoin
d'imports variés de composant et plus nous auront besoin d'un politique
efficace de recherche de fournisseurs dans le monde